lundi 13 juin 2011

Ha det bra Norge ! Vi ses snart !

Arrivée à la fin de mon séjour en Norvège, après 10 mois de folles aventures, l'heure de la conclusion est venue pour moi.

J'ai voulu écrire ce blog pour donner de mes nouvelles à travers le monde plus facilement (pour vendre un peu du rêve sur ma 3A aussi) et me constituer un petit carnet de souvenirs. Au delà de cela, des gens autres que mes amis très proches sont venus lire ce blog et cela me fait très plaisir. D'autres personnes que je ne connaissais pas du tout sont venues le lire également et suivant les personnes cela me fait plus ou moins plaisir (ô dure réalité que de rencontrer son public in real life !). Et puis j'ai moi-même changé de perspective au cours de l'écriture de mon blog pour en faire quelque chose de plus sérieux que prévu, avec une description de ma "rencontre avec la différence" et finalement une sorte d'argumentation sur le "contexte socio-culturel dans lequel j'ai évolué" un peu rapport de 3A-like. Ce n'est peut être pas si mal.

Car après tout, je voulais vous parler ici de la Norvège, des norvégiens et de ma vie à Oslo.
Bien sûr, tel que j'ai pu l'écrire, on a parfois l'impression que les osloïtes sont de vrais vikings qui ne craignent ni le froid, ni la nuit et qui boivent comme des animaux. C'est vrai sous certains rapports et je le pensais vraiment après les soirées dans les pubs étudiants où je me suis faite poursuivre par des géants dégoulinants de bière ou après le nouvel an où j'ai failli me faire brûler au 42ème degré par des idiots finis et ivres allumant des feux d'artifice.

Mais je dois aussi vous dire à quel point je suis heureuse d'avoir passé cette année en Norvège et à quel point les gens ici m'ont fait réfléchir et évoluer. Je me suis rendue compte à quel point j'aimais ce pays lorsqu'une demoiselle française, présente à Oslo depuis 15 jours tout au plus, affirmait que les norvégiens "ne sont pas aimables, ne sourient pas, ne disent pas bonjour, ni svp, ni merci, ni au revoir". Cela m'a fait bondir parce qu'en comparaison avec Paris ou même la Réunion, je trouve les norvégiens tellement agréables, gentils et polis ! Il y a bien sûr des gens pressés et/ou impolis qui peuvent vous bousculer au sortir du métro ou dans la rue mais c'est l'exception. Oui, l'administration est insupportablement laxiste/rigide. Oui les junkies d'Oslo S me font peur, surtout qu'en partant de Kringsjå avec mes valises, l'un deux voulait à tout prix s'effondrer sur moi dans le métro (je devrais porter une pancarte "Je ne suis pas gentille" autour du cou, "Fuck off" ou un truc du style parce que j'attire les weirdos). Oui les vikings dégoulinants de bières c'est beurk. Oui, les bombasses blondes qui font du sport tout le temps, ça énerve. Oui le côté Dr Jekyll, éthique-protestante-bien-policée la semaine et Mr Hyde, je-suis-un-viking-et-je-bois le weekend c'est relou.

Mais en Norvège, les gens se respectent et se parlent d'égal à égal. On ne dit pas "s'il vous plaît" (« vær så snill » est plutôt utilisé dans le sens de « veuillez bien », « prière de »), par contre,on remercie beaucoup (« tusen takk » signifie « mille fois merci » et s'utilise au quotidien ou encore "takk skal du ha" genre "merci je te prie de recevoir", oui ça fait un peu Yoda).
Les personnes à mobilité réduite ont accès à tous les services, il est toujours prévu un aménagement.Les femmes ont une position tout à fait enviable par tous les pays non nordiques en matière d'insertion en politique, à la tête des entreprises, dans la vie académique, sans compter toutes les infrastructures de l'État pour la réconciliation de la vie familiale avec la vie professionnelle.
Les norvégiens ne fraudent pas, même si une dame rentre dans un bus bondé par l'arrière avec une poussette, en descendant à son arrêt, elle se dirigera vers l'avant pour payer son ticket.

J'ADORE la tradition du « matpakke », qui consiste à apporter son déjeuner préparé à la maison, c'est économique, c'est écolo et c'est surtout meilleur pour la santé.

En Norvège, on valorise le temps passé dans la nature. Les mamans courent derrière les poussettes et les papas font du ski de fond tirant le petit dans sa luge et promenant le chien.
En Norvège on aime la nature et on passe du temps dehors en famille, on fait tout avec les enfants et on les sensibilise à différentes valeurs, dont celle de respecter l'environnement.
En Norvège, on recycle à mort : la commune d'Oslo nous a livré des poubelles différentes avec des sacs verts pour les déchets organiques, des sacs bleus pour les emballages plastiques, et on a des bornes pour trier le papier, le verre, le métal. Quand on n'a plus de sac, on en prend gratuitement à la caisse de Kiwi.

Les norvégiens ne se plaignent pas. Pourtant il peut faire très froid, jusqu'à -30° mais les norvégiens ont des centaines de mots pour décrire le temps et la texture de la neige. Pour eux, "Il n'y a que l'hiver vert et l'hiver blanc", "Il n'y a pas de mauvais temps, il n'y a que de mauvais vêtements", et bien sûr "L'été n'est jamais que 3 mois de mauvaises conditions pour skier". Tout le monde porte un anorak rouge et des bottes moches donc on ne se prend pas la tête pour s'habiller.

Les norvégiens sont très fiers de leur pays, très patriotes. En même temps, avec leur État Providence, ils peuvent.
Ils voudront tout faire pour que vous vous sentiez bien en Norvège et que vous en disiez du bien à
vos proches. Ils ont des drapeaux partout, sur les vêtements de ski, devant les maisons, sur les gâteaux d'anniversaire et en guirlande sur le sapin de Noël !

Même si le Nouvel An sur Aker Brygge, ça craint, Noël en Norvège c'est génial parce qu'on boit du gløgg et on fait des pepperkaker en famille ou avec ses amis.

Trondheim est une ville magique en hiver et Bergen est une ville très chouette même si un peu humide. Le Sud de la Norvège pète juste tout, et une fois en haut du Preikestolen, si tu as le vertige, bah tu l'as dans le fjord !

Globalement, je suis très contente de mon année. J'aurais voyagé énormément, découvert tout plein d'autres manières de vivre et de penser. J'aurais fait plein de choses toutes seules quand j'étais entourée de mollusques en mode " Je sais pas" ou pire "Nan en fait je vais regarder des séries tout le mois de janvier". J'aurais participé à plein d'événement forts comme la marche au
flambeau pour la libération de Liu Xiabo le jour de la cérémonie du prix Nobel de la Paix, ou de la manifestation contre les forages pétroliers au large des îles Lofoten lors de laquelle Mari Boine la chanteuse représentative des Samis a donné un spectacle.
J'aurais été à l'opéra pour 12€.
J'aurais vu les norvégiens défiler pour le 17 mai et j'ai vu (de loin) la famille royale de la Norvège.

J'aurais rencontré des norvégiens très gentils que je reviendrai voir à Oslo, ou qui viendront me voir à Paris. Merci à Gunnhild, Ingvild, Vilde, Olga et surtout Emil <3
Merci à tous les gens de Greenpeace pour leur accueil, vous étiez comme ma famille !

De retour à Paris je vais mourir de chaud (27° grosse CANICUUULE), les rundstykker de Gunnhild au brunost et les kanelboller vont me manquer ! Ha det bra Norge ! Jeg hopper vi ses snart :)

dimanche 12 juin 2011

Derniers moments en Norvège

Après le 17 mai, ça a été une période de travail assez intense pour moi, en même temps, il faut bien compenser avec les périodes de voyage, les périodes où j'ai accueilli des amis, les différentes festivités à Oslo...
J'ai dit au revoir à Sandra qui partait plus tôt que moi, j'ai accueilli Térézia qui venait pour quelques jours à Oslo, et puis j'ai passé mes examens. Il a fallu ensuite préparer le déménagement et profiter des derniers moments à Oslo.

J'ai visité le musée interculturel d'Oslo à Grønland. Le musée présentait les différentes grandes religions, leur histoire, leurs pratiques en reconstituant les différents lieux de cultes pour les rendre accessibles à tous, gratuitement. Dommage, le musée est surtout en norvégien (mais restait compréhensible pour moi malgré mes 4 mois de norvégien) mais aussi, il ne permettait pas bien d'expliquer les différentes pratiques religieuses, les différents types au sein d'une même religion (sunnites/shiites, maharayana/theravada)...bref il ne permettait pas de comprendre "la différence" et je pense que le musée est passé à côté de son objectif puisque quelqu'un un minimum intéressé mais plein de préjugés risque de repartir avec.

Je suis retournée une dernière fois à Bygdøy pour visiter le musée du Kon Tiki. Ce musée raconte les aventures de Thor Heyerdahl, le capitaine du radeau en balsa Kon Tiki qui a traversé le Pacifique entre le Pérou et la Polynésie pour prouver que les communautés locales pouvaient le faire. Il a aussi essayé de prouver que des individus de cultures différentes pouvaient travailler ensemble en harmonie en recrutant un équipage de plusieurs nationalités. Évidemment ce fut un succès. Sur l'île de Pâques, ils ont mené des projets d'archéologie en intégrant les populations locales, ils ont créé une statue ensemble et l'ont amenée sur le littoral.
Ils ont créé un documentaire qui a reçu un Oscar en 1951.
Le musée était très chouette et j'ai beaucoup aimé le message de Thor Heyerdahl, un visionnaire !

Enfin, il était temps de dire au revoir à tout le monde...Mes amis de Greenpeace d'abord, qui m'ont fait une petite fête d'adieu et m'ont offert le livre de l'histoire de Greenpeace et de ses campagnes. Je dois dire que j'étais assez émue et que je n'avais pas du tout envie de les quitter, car si j'ai fait mon temps à Oslo, ma mission avec eux n'était pas terminée.
Mais je vais faire les démarches pour intégrer l'équipe de Paris, c'est sûr.

Gratulerer med dagen Norge !

Le 17 mai, c'est la fête nationale en Norvège puisqu'en 1814, c'est ce jour que la Constitution norvégienne a été adoptée donnant à la Norvège une autonomie précédant son indépendance de la Suède en 1905.

Ce jour là, les norvégiens portent leurs costumes traditionnels et défilent dans les rues avec les écoles de musique sur Karl Johan gate jusqu'au Slottenpark. Au balcon, le couple royal, Harald V et Sonia salue la foule pendant au moins 5heures. C'est vraiment un jour de fête pour les norvégiens qui portent leurs drapeaux et se souhaitent « Gratulerer med dagen ». C'est le jour où on mange des pølse (hot dogs) et des boller et où on boit du champagne de 7h du matin jusqu'au soir. Les Samis étaient de la fête avec leurs propres costumes aux couleurs du drapeau Sami et les costumes différents représentaient les différentes régions de la Norvège. Ces costumes sont faits à la main ou achetés dans le commerce et customizés à la main.
J'ai adoré l'ambiance à Oslo ce jour là et j'ai re découvert à quel point les norvégiens et norvégiennes sont beaux, ce que j'avais oublié avec les affreux anoraks rouges et les tenues de soirées ohlala, les cheveux péroxydés et les kilos de fond de teint orange. Bon je vous rassure il restait quelques norvégiens/norvégiennes en mode beaufs ce jour là... Mais les petits bouts de chou en costume et les jeunes, les parents et grands parents avaient l'air très dignes et fiers. Je ne pense pas que les français soient aussi fiers de leur pays lors du 14 juillet et ce genre de manifestations de joie ne seraient absolument pas possible en France en tous cas, à moins de se faire embrocher avec son propre drapeau...
Et surtout encore une fois, on peut voir que les norvégiens font beaucoup de choses en familles et emmènent leurs enfants dès tout petits dans toutes sortes d'événements.
J'ai pris de très beaux portraits de norvégiens et norvégiennes de tous âges mais pour des raisons de droit à l'image je ne peux pas les diffuser ici. Par contre, j'ai pris pas mal de gens dos pour pouvoir montrer les costumes ici. Si vous voulez voir le reste de mes photos, il faudra organiser une soirée 3A à la rentrée ;)














La maison sur le fjord


Bon, entre mon arrivée à Oslo et mon départ pour Stavanger avec Greenpeace, il s'est écoulé 8 jours, pendant lesquels, oui, j'ai TRAVAILLÉ. Mais le 3 mai au matin, j'ai rejoint le bureau de Greenpeace non sans problèmes (Bon, entre mon arrivée à Oslo et mon départ pour Stavanger avec Greenpeace, il s'est écoulé 8 jours, pendant lesquels, oui, j'ai TRAVAILLÉ. Mais le 3 mai au matin, j'ai rejoint le bureau de Greenpeace non sans problèmes (le métro s'est arrêté 2 arrêts plus tôt que Nationaltheatret et n'avancerait pas avant 30 mn, donc marche de Blindern à Majorstuen et puis trikk entre Majorstuen et Nationaltheatret avant de courir jusqu'au bureau). J'y ai retrouvé Frej, un suédois de Göteborg que j'avais rencontré pendant le Championnat du Monde de Ski de Fond et Saut à Ski à Oslo en janvier.
Et puis j'ai rencontré Nina, colombienne habitant à Stockholm. Ensemble, on a pris le van de Greenpeace pour la route du Sud de la Norvège, passant par Drammen, Kristiansand, Grimstad pour arriver à Sola près de Stavanger. Nous avons passé 11h dans ce van, 11h pendant lesquelles j'ai eu horriblement froid. Il a plu toute la journée et le Sud et l'Ouest de la Norvège sont affreusement humides. Les paysages étaient néanmoins magnifiques, nous avons longé les fjords avec leurs petites maisons au bord de l'eau, les lacs, aux pieds des montagnes nous nous sentions vraiment insignifiants. La nature norvégienne est une vraie merveille, on ne le dira jamais assez ! C'était drôle d'entendre des chansons folkloriques norvégiennes à la radio et de voir cette eau couleur acier et ces grandes étendues vertes, cela aurait tout aussi bien pu être l'Irlande, mais les maisons norvégiennes en bois coloré sont caractéristiques.
Nous avons dormi dans un cabanon près de la plage et le lendemain nous sommes partis très tôt distribuer des tracts d'information sur les sables bitumineux d'Alberta aux salariés de Statoil.

Nous avons reproduit l'opération le jour d'après mais devant une raffinerie de gaz à Kårstø venant de Russie et distribué plus loin en Norvège. C'était assez impressionnant de voir cette énorme usine fumante dans ce paradis naturel... Au retour, ils m'ont déposée dans la ville de Stavanger où je me suis promenée la journée. En regardant mes mails, j'ai vu que Sandra qui devait me rejoindre n'avait pas trouvé de couch surfeurs pour nous accueillir et il me falloir dont trouver un endroit pour dormir ce soir là en attendant qu'elle arrive le lendemain avec un nécessaire de camping.
Pas du tout stressée, je suis allée à l'office de tourisme et j'ai joué à la touriste assistée : « Bonjour, alors euh je voudrais consulter mes e-mais où puis-je toruver de l'Internet ? À la bibliothèque nationale et c'est gratuit ? COOL ! Euh et sinon en fait je sais pas si je vais trouver quelqu'un pour m'héberger ce soir donc euh où est-ce que vous avez des auberges de jeunesse ? Ah y'en a qu'une ? Et comment on fait pour y aller ? Et sinon on peut faire du camping ? Où ça ? On fait comment pour y aller ? Et aussi je veux aller au Preikestolen comment je fais ? Et j'achète où les tickets ? Séparément ou combiné ? Combien ça coûte ? » Bref je crois que je suis passée pour la touriste trop laxiste qui ne prépare pas du tout ses voyages et qui se fait mâcher le travail par les offices de tourisme alors que ce n'est pas vrai, je ne fais jamais ça et je suis plutôt du genre à apporter tous les renseignements que je peux trouver sur ma destination, équivalent annuaire.
Bref j'ai finalement trouvé un couch surfeur pour m'héberger en urgence et c'était cool, j'aime le couch surfing ! Par contre l'homme en question (bah il avait facile 35-40 ans) était assez bizarre, je pense du style de Mirjam à Amsterdam, « j'héberge des gens parce que je me sens obligé vu que je squatte chez eux quand je voyage »....
Le lendemain il faisait toujours moche donc j'ai fait journée musée. D'abord, le musée du pétrole de Stavanger.

Le musée commençait avec une petite expo sur la situation du pétrole en Norvège. C'est à partir de 1969 que du pétrole a été découvert dans la mer du Nord, et la première plateforme en 1971 s'appelait Ekofisk. Aujourd'hui la Norvège possède 62 plateformes off-shore et l'exploitation du pétrole fait travailler près de 200 000 personnes. Ce secteur a rapporté 7000 milliards de couronnes norvégiennes depuis 1971 et le fonds ou l'argent issu du pétrole et épargné s'élève à 2000 milliards de couronnes. La Norvège ne représente que 0,6% des ressources mondiales de pétrole mais a l'avantage de ne contenir que 4,9 millions d'habitants.
Le top 5 des producteurs mondiaux sont l'Arabie Saoudite, l'Iran, l'Irak, le Koweit et le Vénézuela.
Pour le gaz c'est la Russie, l'Iran, le Qatar, le Turkmenistan et l'Arabie Saoudite.
Aujourd'hui l'exploitation du pétrole assure 51% des exportations norvégiennes, 25% du PIB et 36% des revenus du gouvernement.
Mais le Parlement norvégien (Stortinget) a écrit les « 10 commandements de l'exploitation pétrolière » en 1970, affirmant que l'État devait contrôler l'industrie et ces conséquences sur l'environnement. Un petit atelier très bien fait expliquait comment se forme le pétrole au fil des millions d'années et pourquoi il y a du pétrole en Norvège. En gros, il y a eu une collision de montagnes (la chaîne calédonienne ? Ma traduction de l'anglais doit être approximative) et au fil des pressions géologiques, des changements du niveau de la mer, de la prolifération de plantes, il y a eu formation de charbon, puis de gaz. Les climats plus humides ont formé du sable dans les réservoirs créés dans la roche. La montée du niveau de la mer a déposé du plancton, qui s'est transformé en algues et avec la glaciation cela a formé cette chose visqueuse.
Plus loin, on voit les instruments terrifiants qui broient la roche pour extraire le pétrole et les installation bancales et tout aussi effrayantes pour le puiser.

Le musée est honnête et présente, outre les miracles d'innovation et de technologie, les risques de cette activité. Des maquettes montrent les causes et conséquences de l'accident de la plateforme Alexander L. Kielland dont les pieds ont cédé et fait sombrer la plateforme dans la mer...
Une simulation de plateforme pétrolière est présente dans le musée, avec l'exercice de sécurité demandé aux travailleurs des plateformes pour prendre l'hélicoptère et entrer dans les bulles de protection, comme des sous marins.
Par contre, merci la propagande de BP à la fin du musée qui fait une expo pour verdir son image après la marée noire dans le Golfe du Mexique...

Ensuite je suis montée dans la Vieille Ville de Stavanger et j'ai visité la conserverie où l'on produisait les boîtes de sardines, de maquereaux, de harengs...
Le Hermetikkmuseet est vraiment un must see à Stavanger, il est juste tellement folklorique et rigolo !
On y sens bien la sardine à l'intérieur et on peut voir les grands emboutissoirs, les maquettes originales des étiquettes, les broches et les cadres pour faire fumer les poissons...
Il y a un magnétoscope dans la première salle avec les étiquettes qui nous montre les campagnes de publicité menées par la conserverie au fil des années. De la King Oscar sardine aux Harengs de Norvège en passant par les Lofoten Fiskeboller (quenelles de poisson des Lofoten)...en gros, le nationalisme norvégien par la sardine ! Le tout sur fonc de musique bien kitsch, c'était très drôle !
J'ai finalement fait un tour rapide au musée de la ville de Stavanger qui expliquait bien la transformation de la ville à travers les âges. Il faut savoir que dans le Sud de la Norvège réside la majeure partie des catholiques norvégiens (4 à 5% de la population), la ville catholique par excellence étant Kristiansand. Stavanger possédait aussi un archevêché puissant avant la Réforme, durant laquelle la cathédrale a été pillée, l'archevêque tué et les biens confisqués. Ce qui n'a pas empêché la chasse aux sorcières entre 1608 et 1664 !!!
Jusqu'en 1850, Stavanger profite du boom du hareng et les profits sont investis dans l'industrie navale. Avec le boom du pétrole, la ville devient de plus en plus cosmopolite et en 1995 c'est déjà 100 000 personnes dans l'industrie du pétrole, dont 8000 étrangers de 83 nationalités différentes.

J'ai été voir le théâtre de la région du Rogaland, la résidence royale et Breidablikk, un vieux manoir appartenant à un riche marchand du XIXè, Larsen Berentsen. À mon avis, ce quartier est tout à fait...creepy !
Je déteste ces vieux manoirs avec des trolls, des poupées et des chats noirs si poussiéreux aux fenêtres qu'on croirait qu'ils ont été empaillés o_O

Je suis ensuite allée chercher Sandra à la gare et elle m'a fait la surprise d'amener Torsten, notre ami allemand en plus de l'équipement de camping ! Puisque l'on n'avait plus de contrainte avec le plan couch surfing qui échouait... Je leur ai montré le lac Breievatnet, la cathédrale, les rues de Skagen toutes pavées et colorées, l'église Sankt Petri.

On est allés boire une bière sur le port, qui est vraiment un chouette endroit avec une super ambiance.

Comme il pleuvait un peu, on s'est dépêchés d'aller prendre le ferry à Fiskepireterminalen pour aller à Tau et puis dans un camping près du sentier de rando pour le Preikestolen (une énoooorme falaise au dessus des fjords). Mais il était un peu tard (21h) et dans le ferry on nous annonce qu'il n'y a plus de bus et qu'on va peut être devoir prendre un taxi avec tous nos sacs contenant la tente, les 3 sacs de couchages, les grills jetables et la nourriture. Mais à la sortie du bateau, une norvégienne nous accoste et nous propose de nous conduire avec son mari ! Trop chou <3 Ils nous ont emmenés jusqu'au Preikestolen camping où on a eu le temps de monter notre tente avant la tombée de la nuit et de faire griller nos saucisses avant qu'il se mette à pleuvoir beaucoup. C'était mon premier camping, pour Sandra aussi et c'était très drôle :) Le lendemain matin, il faisait un temps magnifique...Je vous laisse admirer les rayons du soleil dans la nature.


Les douches du camping était suuuuper luxueuses et ce n'était vraiment pas cher donc je vous le conseille si vous voulez grimper au Preikestolen (à mettre sur votre liste des choses à faire avant de mourir, DEFINITELY!). Après le petit déjeuner, on a pris le bus pour aller jusqu'à Peikestolhytta, le début du chemin, là on devait laisser nos bagages. Malheureusement, le restaurant là-bas fermait pour recevoir un mariage :S On a finalement trouvé une famille allemande suréquipée avec un camping-car et tout pour laisser nos affaires. Et là, on a commencé notre rando de 2h (bon on a mis 2h10 avec Sandra) pour grimper au sommet du Preikestolen...
Le voyage était aussi beau que la destination avec plein de paysages couleur savane car le printemps n'était pas encore arrivé après l'hiver, il y avait de très beaux lacs, des petits cours d'eau sous les pierres où nous posions les pieds et encore quelques neiges qui n'avaient pas fondu.


Sur le chemin on a rencontré des militaires qui couraient tout le long, genre bien baraqués mais aussi des femmes enceintes et des mamies avec leurs bâtons de ski !
En haut du Preikestolen, ça donnait ça. Moi qui ai le vertige, je peux vous dire que je ne me suis pas trop approchée...



Le chemin du retour est allé plus vite mais on a fait pas mal de pauses parce qu'on était vraiment crevés ! Une mamie m'a même aidé à descendre à un moment tellement mes jambes ne me portaient plus...la honte ^^ Une fois en bas, on s'est refait un petit barbecue en face du lac de Preikestolhytta et on a repris le ferry pour Stavanger.

On a déposé nos affaires dans le Mosvangen camping à Sud Ouest de la ville et puis on est allés faire un tour en ville.
J'ai montré à Sandra et Torsten la Vieille Ville (Gamle Stavanger et puis on a bu notre dernière bière sur le port. J'ai vraiment aimé l'ambiance sur le port de Stavanger, tellement plus cool qu'à Oslo ! J'ai trouvé les gens beaucoup plus bronzés, mieux habillés, beaucoup plus beaux en fait. Pas mal de roux ou blond vénitien, notamment chez les hommes et ça changeait du style guindé de la capitale.
Dernière nuit de camping, le lendemain matin, un dernier chocolat en face du Breivatnet près de la gare et 10 heures de bus pour regagner Oslo.
Les paysages étaient tout aussi spectaculaires.

On a aussi croisé pas mal de « Russ », ces lycéens qui vont avoir leur bac et qui pendant 10 jours avant les exams boivent et conduisent des vans rouges et bleus assortis à leurs salopettes (rouges pour les sections générales, bleues pour les professionnelles).

Tout ça aux frais de papa et maman et papy et mamie vu les dédicaces sur les vans. D'autres ont carrément des bus customizés aux couleurs des lapins crétins ou autre...J'en ai croisé un bordeaux et doré avec une citation de Napoléon Bonaparte « I like success and I'm good at it ».


La légende court qu'avant, ces festivités se déroulaient après les épreuves du bac, mais ça tournait mal (en termes de comas éthyliques et de blessés sur les routes), du coup, maintenant ils font ça avant o_O En fait, ça a duré du 1er mai au 17 puisqu'il y en avait encore le jour de la fête nationale...

Bah ils sont où tes parents ?

Encore une fois un vol Easy Jet et encore une fois des problèmes... Bon, déjà, grâce au site de la Rentre Avec Tes Pieds j'ai pu remarquer que le RER B depusi Roissy était en travaux. Il fallait donc prendre une navette jusqu'à la gare d'Aulnay sous Bois pour ensuite pouvoir prendre le RER. Avais-je vraiment envie de me retrouver seule à 00:30 à la Gare d'Aulnay sous Bois avant de me taper toute la ligne du RER B jusqu'à St Michel pour ensuite marcher jusque chez Léo ? Non je ne crois pas. Donc j'avais prévu un Noctilien qui arrivait à la Gare de l'Est vers 1h du matin et Léo devait m'attendre là pour qu'on puisse prendre un vélib jusque chez lui. Autre donnée de l'équation, je n'avais plus de portable/réveil/montre depuis qu'Axelle avait kidnappé par inadvertance mon chargeur à Madrid.
Nouvelle donnée, mon vol Easy Jet my love a eu 45 minutes de retard, m'obligeant à courir pour prendre la navette pour le Roissy Technopôle, pour retirer des euros au Terminal 3 et pour...rater le Noctilien. Deux françaises qui revenaient du Maroc et prenaient le même Noctilien m'ont finalement proposé qu'on prenne un taxi ensemble jusqu'à la gare de l'Est. J'ai donc réussi à parvenir devant la brasserie Flo de la Gare de l'Est pour 1:00  :) La bonne blague du jour, elle vient des agents de sécurité de la gare qui faisaient sortir les gens de l'enceinte de la gare. Alors que je ressemblais à Franklin la tortue avec mon sac à dos et mes baskets de 4ème (true story, comme quoi je ne suis vraiment pas une fille consumériste !), ils s'approchent de moi et me demandent en rigolant « Bah alors mademoiselle ils sont où vos parents ? » MOUHAHAHAHA J'ai répondu d'un air de petite peste « J'attends pas mes parents, j'attends mon COPAIN (han) » et ils avaient l'air tout fiers de me dire « Vous inquiétez pas vous êtes en sécurité on a bouclé le secteur ! » Nanméeuhjesémedéfendredabord. Je me suis promis que la prochaine fois qu'on me pose une question pareille je me la jouerait gamine de 4 ans qui a perdu son doudou rien que pour me ficher de leur tête. Bref Léo est arrivé sur son vélo et on a pédaléà travers la rue St Denis jusqu'à chez lui et ce fut une expérience sociologique...intéressante.
Le lendemain je me suis baladée dans Paris alors qu'il avait cours et j'ai rallié le quai de la Mégisserie où nous avions RDV avec son frère et sa belle soeur pour prendre la voiture et partir à Metz pour Pâques. Comme je n'avais pas de montre je suis restée à errer sur le quai pendant un moment entre les différentes animaleries, où j'avais juste envie d'adopter tous les animaux (euh sauf les poules, les araignées et les serpents). On a passé comme d'habitude un week end culinairement abondant et on a même été faire un tour à la foire de Nancy où j'ai refait mon capital viande pour les 3 mois à venir.
Le lundi matin j'ai pris un train pour Paris, où j'ai retrouvé Coralie, encore une fois sans téléphone portable ni montre, sur les Champs. On a déjeuné ensemble et elle m'a ensuite accompagnée à mon bus pour Beauvais pour rentrer à Oslo.

jeudi 9 juin 2011

L´insoutenable légèreté de l´être

Le soir du 18 avril j´ai ensuite pris un vol pour Prague, où j´ai retrouvé Chloé <3 Elle m´a emmenée dans son appart, la colloc de Bloody Sabota. Chloé aime nommer ses objets, un peu comme Jean avec Bernard le radiateur, et apparemment ce nom vient d´une soirée où quelqu´un aurait passé Sunday bloody sunday, mais c´était un samedi et cela se dit Sabota en tchèque...J´étais tellement contente de la retrouver qu´on a dû discuter jusqu´à 1h du matin je crois !
Le lendemain, Chloé se rendait à son université de printemps donc j´ai visité la ville toute seule avec son Routard et ses cartes. J´ai marché dans le quartier de Brevnov puis j´ai pris un tram dans l´autre sens pour Hradcanska et puis j´ai été dans les petites ruelles typée très méridionales jusqu´au Pont Charles.


Voici la vue depuis le Pont Charles, la Vtlava avec à gauche le musée Kafka et à droite le Rudolfinium (théâtre et opéra).
Charles IV était roi de Bohême et est devenu roi du Saint Empire Germanique. Il a été élevé à la Cour en France (d´où le nom de Charles, alors qu´en vrai il s´appelait Vaclav) et a fait de Prague la capitale de l´Empire pendant son règne, refusant de vivre à Rome. Du coup il est très important pour les tchèques et ils ont un pont Charles, une université Charles...
Après le pont s´étend la vieille ville avec son horloge astronomique sur l´hôtel de ville qui donne sur la place Starometske namesti. C´est la place de la vieille ville avec une statue de Jan Hus, réformateur maître de Luther, invité à Rome pour s´excuser de ses propos contre la hiérarchie de l´Église et s´est finalement fait brûler vif pour hérésie quand il a refusé.

Je sais que cette place est vraiment le coin du touriste mais j´ai beaucoup aimé l´ambiance des petits marchands derrière leur cabane, vendant leurs œufs de Pâques décorés et plein de bonnes choses à manger.

Cela m´a beaucoup rappelé le marché de Cracovie quand j´y suis allée en 2007, mais en beaucoup plus chaleureux, les gens étaient beaucoup plus ouverts et agréables. J´ai donc été acheter une barquette de halusky, ces dumplings de pomme de terre avec de la choucroute, du lard, du fromage et des oignons que j´avais goûté fait par mes amis slovaques au dîner international à Oslo.

Et puis je me suis assise sur un banc au soleil, il faisait tellement beau et chaud, et j´ai admiré l´église de Notre Dame du Tyn,

le Palais Gol Kinsky en rose rococo et puis l´Hôtel de Ville ou un évêque représentant des Habsbourg a été défenestré en signe de protestation et déclenchant la guerre de Trente ans. Autre moment important pour la ville et pour l'Histoire, le coup de Prague. Le coup de Prague s'est déroulé en 1948, lorsque Gottwald était Premier ministre d'un gouvernement de cohabitation social-démocrate – communiste. 12 ministres social-démocrates ont démissionné et une grève générale a été organisée par le PC pour les remplacer par des communistes, c'est comme ça que les soviétiques ont en quelque sorte pris le contrôle de la Tchécoslovaquie. C´est aussi depuis là que Gottwald a prononcé son discours entraînant le printemps de Prague. Le Printemps de Prague était une tentative populaire pour donner au socialisme un visage humain, avec plus de libertés politiques. Mais Brejnev y a mis fin en faisant intervenir ses forces armées.
Enfin, ce qu'on appelle la Révolution de velours, arrive en 1989 mais commence en 1969 quand Jan Palach, un étudiant, s'immole par le feu pour protester contre l'oppression politique. En 1977 Vaclav Havel publie sa Charte 77 contre l'arrestation des étudiants qui dénoncent l'oppression politique. Il est envoyé en prison mais lance la vague de révoltes de 1989 après la commémoration de la mort de Jan Palach. On l'a appelé Révolution de Velours parce que cette révolution consistait en manifestations pacifiques, c'était un forum civique autour de Vaclav Havel qui a poussé jusqu'à la démission de la direction du PC.
L´après midi, je suis allée dans Josefov, le quartier juif. Là-bas était un ghetto juif depuis la première croisade du XIème siècle, c´est à dire qu´un mur a été construit pour séparer les juifs du reste de la population, dont ils souffraient déjà des pratiques discriminatoires (persécution, pogroms...). Avec le roi Rudolf II, le quartier est dé-ghettoïsé, les juifs ne sont plus obligés d´y vivre. Alors bien sûr, tous les riches partent et tous les pauvres restent dans les bâtiments dégradés,insalubres où se répandent les épidémies. Il fallait rénover ce quartier pour des raisons de salut public et Prague a connu là son "haussmanisation" : comme pendant les travaux d´Haussman à Paris, les immeubles ont été rasés pour en construire de nouveaux, plus hauts, sur une logique de grandes avenues claires, perpendiculaires. à l´époque le style Art Nouveau était dans le vent, et ce quartier de Prague est maintenant la plus grande concentration d´Art Nouveau en Europe.

Avec le nazisme et le communisme, les juifs n´ont vraiment vu leurs droits rétablis qu´en 1989 et aujourd´hui encore des tensions demeurent dans le quartier. J´ai vu la synagogue de la Ville Nouvelle et la synagogue espagnole, bijou d´art mauresque au milieu de Prague.

J´ai marché dans le Celetná, de la place de la Vieille ville à la Tour Poudrière, c´est la voie royale qui mène au château sur Námestí Republiky.

Je suis finalement allée me poser sur un banc de Malostanská, bouquinant le Routard au soleil en mangeant une glace à la pistache, faite avec la machine à l´italienne et avec le sirop sur les bords, tout comme à Cracovie (sauf que là c´était à la pistache et pas à la pomme). Je suis allée accueillir Ombeline à l´aéroport <3
Le soir nous avons rejoint Chloé qui nous a montré la vue sur le chateau et le métronome, là où s´érigeait avant une grande statue de Staline. Elle nous a montré le Rudolfinium, opéra-théâtre qui porte sur son toit les statues de grands compositeurs. L´anecdote est qu´Hitler est venu et a exigé que les statues d´un juif soit retirée, mais les ouvrier ont en fait retiré celle de Wagner :)
Nous avons ensuite dîner dans un resto près de l´église de Bethléem, un excellent goulash servi dans un bol en pain. Nous avons retrouvé Tobi le colloc de Chloé, son copain Morgan et d´autres amis dans un bar où nous avons bu de la Pilsner. Et en rentrant, nous avons discuté jusqu´à 5h du matin ^^

Le lendemain, j'ai amené Ombeline sur le Pont Charles et on a déjeuné ensemble sur la place de la Vieille Ville. Elle a goûté de halusky et j'ai pris une autre spécialité plus tchèque que slovaque cette fois-ci, à base de pommes de terre sautées, de poulet et de lard fumés, de fromage et d'épices...bref de la nourriture qui tient au corps !

En dessert nous avons partagé un trdelnik, une espèce de brioche cuite sur un rouleau qui tourne au dessus d'un feu, et caramélisée et parfumée au caramel, à la cannelle, à la vanille...Bref, gros kiffe. Je crois que je pourrais passer un mois en Europe centrale tranquillou, j'adore leurs cuisines et les paysages que j'en ai vu m'ont charmée. J'ai ensuite fait visiter à Ombeline le quartier de Josefov, Namesti Republiky et on s'est posées dans le centre commercial en attendant Chloé qui finissait une visite de galerie d'art avec sa classe. La chaleur nous a mis un petit coup sur le chapeau, surtout qu'on n'avait pas beaucoup dormi...du coup on est restée bien 20 minutes à regarder une petite fille faire du trampoline et à se marrer ^^ On a retrouvé Chloé en terrasse d'un café très chic à côté du grand dôme, très Art Nouveau, très classieux, avec une carte inspirée par Mucha et son écritures en nouillons.


Chloé nous a ensuite montré la Nouvelle Ville avec son opéra tchèque et son opéra allemand, le musée national tchèque et des immeubles Art Nouveau très très chouettes.


On a rencontré Kévin, un couch surfer de Hong Kong qui fait un échange à Lille. On a mangé dans le même restaurant près de l'église que la veille, on a partagé une assiette de fromages tchèques excellents (je me souviendrai de l'édam fumé et de l'espèce de camembert), on a mangé une soupe à l'ail et un apfelstrudel sublimissime <3 Chloé avait ensuite RDV avec les élèves de sa classe pour boire une bière dans une brasserie et on a pu l'accompagner. Après nous avons été chercher Fanny qui arrivait de l'aéroport et en rentrant nous avons célébrer au champagne sur Skype l'admission d'Aurélien au double diplôme Sciences Po-HEC. Une soirée, bien remplie encore une fois !
Enfin, le dernier jour, Fanny, Ombeline et moi, nous avons été nous promener dans le quartier du château de Prague, en passant par le monastère Strathov près de la tour de Petrin (mini tour Eiffel) qui donne une vue imprenable sur la ville.


Nous avons déjeuné en terrasse et au soleil, d'un plateau de charcuterie et de fromage avec une salade à la fêta et aux olives (oui je parle beaucoup de nourriture, mais que voulez-vous je me soigne de ma frustration norvégienne de bon fromage et de charcuterie!).
Nous avons visité le château, son musée d'histoire, la cathédrale St Guy avec ses vitraux magnifiques, la basilique St Georges et un monastère transformé en galerie d'art.
L'église St Nicholas, bijou d'art baroque selon Chloé, était malheureusement fermée...Je n'ai eu donc que le temps de rentrer chez Chloé prendre mes bagages avant de partir pour l'aéroport.