Après la visite approfondie du campus la journée, RDV sous une grande tente blanche le soir pour apprécier une pinte de bière gratuite entre Erasmus !
Les associations étudiantes s'occupaient du bar et de la musique (très bonne musique d'ailleurs car en Norvège on semble préférer Phoenix, Justice et Queen à Britney et Justin Bieber, ce qui n'est pas pour me déplaire !).
J'ai pu ainsi discuter plus longuement avec tous ces jeunes gens que je venais de rencontrer le matin même. C'était assez bruyant comme ambiance et je me suis étonnée moi même à très bien comprendre mes interlocuteurs et à pouvoir discuter avec eux en anglais malgré la musique :)
J'ai aussi eu l'immense privilège d'étudier de près la technique de danse "in" à Oslo : un mélange de dans africaine, de jump style et de twist sur de la musique techno ou house...pourquoi pas après tout !
Le lendemain, la journée fut tout aussi chargée d' information meetings divers et avariés, où l'on apprend que l'on aurait dû recevoir cette carte pour ensuite demander cette carte et pouvoir alors obtenir ce numéro de référence avec le mot de passe qui va avec et qu'il ne faut surtout pas oublier. Et puis bien sûr, une fois qu'on a ces codes on peut demander cette carte qui va avec celle-ci et qu'il ne faut surtout pas perdre non plus parce que sinon, on n'aura pas le nouveau mot de passe qui va bien avec le code pin...
Et puis Emil et Michelle nous ont branchés le soir pour qu'on les accompagne à un before chez un ami norvégien. Donc before et puis soirée club en ville d'après ce qu'on comprend du programme pas-tout-à-fait-défini.
Je rejoins Téodora (vient de Roumanie, étudie à Sciences Po campus de Dijon) et Térézia (vient de Slovaquie) devant le Kiwi (la supérette de Kringja) pour acheter des trucs à emmener. On choisit surtout des trucs à manger et du jus de fruits car on sait que sur place ce sera bière à gogo et que si on a pas envie de faire buller nos estomacs de princesses, mieux vaut prévoir.
On rejoint Emil et tout le monde pour aller à Frogner, l'équivalent du XVIè arrondissement de Paris mais qui paraît plutôt bobo que bourgeois si on garde un oeil parisien, du fait de son côté très green.
On entre dans l'appart, minimum un 200m carrés, environ 40 à 50 paires de chaussures dans l'entrée...et oui coutume scandinave, on enlève ses chaussures à l'intérieur, tout le monde en chaussettes !
Nous retrouvons ensuite les 50 propriétaires des chaussures : des filles immenses, toutes blondes, sveltes, bronzées, yeux clairs et vêtements mini...une armée de Claudi Schiffer, Malin Akerman, Diane Krüger, Victoria Silvstedt !
Les garçons ? Bof, des garçons comme on peut en trouver en France ou en Allemagne, pas de révélation de ce côté là (à part Emil qui est vraiment cute ).
Quelques prénoms de filles et de garçons dont je me souvienne : Ragy, Lars, Anders, Olga, Heda, Elga, Tya, Akan...
Tous ces jeunes bien munis de canettes de bières de 50 cl et machouillant festivement des petites boulettes de tabac (qu'on appelle Snus, crée la même dépendance que le tabac mais permet d'avoir sa dose de nicotine en intérieur et sans fumée, au lieu de sortir par -7°).
J'ai pu me mêler aux "autochtones" du coup ^^ Tous tellement gentils, souriants, accueillants ! Apparemment, le système scolaire norvégien doit compter une "super terminale" comme en Allemagne car les tous jeunes étudiants ont 19 ans. Ils s'octroient pour les plus privilégiés d'entre eux une année d'échange à l'étranger et commencent leurs études après ou comme nous partent à l'étranger entre le bachelor et le master. Pas mal d'entre eux viennent en France apparemment et sourient au dessus des oreilles lorsque je leur apprend que je suis française et étudie à Paris, à croire qu'il y a vraiment un "rêve parisien"...en tous cas il y a aussi un "rêve réunionnais" puisque, vraiment Ouchlou c'est trop fou, Emil m'a présenté un de ses amis qui a fait son Erasmus à St Denis de la Réunion :D
Le before fini à 22h, il est temps d'aller en boîte...sous l'université. Oui, oui, vous avez bien lu. Il y a un pub qui fait dancing sous la faculté des Sciences Sociales.
C'est à dire que Miss Granger, un vendredi à 17h, quand elle en a marre de ses readings sur les féministes hystériques ( cours de Gender Equality in the Nordic countries), sur la protection des lamantins (International Environmental Law) ou de ses lignes d'écriture de norvégien, eh ben Hermignonne fait léviter ses bouquins de sa table de travail King Size vers son casier, y pioche son rouge à lèvre pour se transformer en teu-pu mention dancefloor et va danser la Macarena sur le bar en buvant des bières à 10 NOK (1,26€ grâce à Jean Claude Tritri) !
Imaginez donc le Factory ou un mini Zaza Club sous la fac ! Ou pour les parisiens, je ne sais pas, le O'Neill ou un morceau de Duplex sous l'amphi Boutmy ! Ça change des paninis poulet du CROUS hein ?
Alors je vous le demande mes amis, est-ce que Ochlou vous renfloue pas les stocks de vendage de rêve ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire